A l’occasion d’un webinaire du 17 mai 2022, Objectif Fibre lance son application « FttH Mode d’emploi », sa version 2.0 des Guides des Bonnes Pratiques professionnelles.

 

Cette application mettra à la disposition des équipes de déploiement des réseaux optiques les règles de l’art à respecter pour des déploiements de qualité des réseaux FttH dans les immeubles neufs ou rénovés, résidentiels ou mixtes. 

 

Cet outil comprend les guides déja existants et sera enrichie avec les guides à venir, offrant ainsi à l’ensemble de la filière une bibliothèque numérique des règles de bonne conduite à suivre sur les différents segments des réseaux FttH. 

 

Téléchargez dès à présent l’application.


Retrouvez le communiqué de presse dans son intégralité en cliquant ici


La plateforme Objectif Fibre regroupe les acteurs de la filière optique (FFIE, FFT, FIEEC, Infranum, SERCE) pour assurer le déploiement et la maintenance du réseau fibre optique en France.

La FIEEC, avec les 15 autres organisations nationales et européennes cosignataires de cette position commune, représentent l’ensemble des acteurs industriels des semi-conducteurs.

Ces semi-conducteurs sont au cœur de nos transitons numériques et écologiques. Parce qu’ils sont essentiels pour les technologies de décarbonations mais aussi pour lutter contre la fracture numérique, il est crucial d’en assurer un approvisionnement stable et sécurisé.

Ces semi-conducteurs sont des matériaux capables de conduire l’électricité et ce qui les rend si importants, c’est leur présence dans la quasi-totalité des technologies du quotidien : de l’électroménager aux ordinateurs, et passant par nos véhicules. Or, la production mondiale de ces matériaux est assurée par Taïwan à 50% ! Les pays leaders dans le domaine après Taïwan sont la Corée du Sud, le Japon, la Chine et les Etats-Unis, alors que l’UE n’arrive qu’en 6ème position.

Or aujourd’hui, nous faisons face à une pénurie de ces semi-conducteurs mettant en péril l’ensemble des industries technologiques.

C’est pour ces raisons qu’aujourd’hui, l’ensemble des acteurs de la filière signent cette position commune, pour permettre à l’Europe d’atteindre sa souveraineté technologique et pour nous permettre d’accomplir nos transitions écologiques et numériques !

Pour parvenir à relever ses défis, il est essentiel que l’Union Européenne :

  • Se concentre sur des investissements permettant de rendre l’Europe plus compétitive ;
  • Implique les industriels dans la gouvernance futur du « European Chips Act » ;
  • Elabore des stratégies pour répondre aux crises d’approvisionnement ;
  • Et coopère avec des acteurs hors de l’UE partageant les mêmes ambitions.

Pour retrouver la position commune, cliquez ici.

Le plan d’investissement France 2030 présenté par le Président en fin d’année dernière recèle de nombreuses opportunités pour nos industries.

C’est pour ça que la FIEEC, dans le cadre de son partenariat avec le cabinet ABF Décisions spécialiste du conseil en financement public a décidé d’organiser un webinaire, pour présenter aux entreprises toutes les possibilités ouvertes par France 2030.

Le 20 mai 2022 sera divisé en deux temps : tout d’abord un webinaire de 8:30 à 9:30 pour présenter dans le plan d’investissement, et l’après-midi auront lieu des entretiens individuels entre les entreprises et des conseillers d’ABF décisions spécialement mobilisés pour les entreprises de la FIEEC.

Au programme du webinaire :

  • Quelles sont les dotations ? Qui octroie les aident ? Quelles sont les règles à respecter ? Pour quels types de projets ? Et surtout, comment s’y retrouver ?
  • La transition écologique et la décarbonation de l’industrie au cœur des politiques publiques et dispositifs de soutien
  • Actualités et exemples de projets soutenus

Si vous voulez tout savoir sur France 2030, c’est l’événement à ne pas manquer !

Si vous souhaitez vous inscrire au webinaire, cliquez-ici.

Si vous souhaitez avoir un entretien spécialisé, cliquez-ici.

Le 14 avril, experts et industriels se sont réunis autour pour notre désormais habituelle rencontre de l’innovation technologique. Organisée par la FIEEC, elle portait cette fois-ci sur le train à hydrogène.

Grâce à la présentation conjointe de Philippe Tardivon (SNCF) et de Kaïs Albouchi (Alstom transport), le train à hydrogène n’a plus aucun secret pour les participants à notre Club de l’innovation technologique !

Mais quel lien avec notre transition écologique ? Il est important de savoir que l’hydrogène est considéré comme vert en fonction de la manière dont il est produit, plus précisément de comment l’électricité nécessaire à l’électrolyse de l’eau (la séparation de la molécule H2O en H et O2) est produite. Donc si l’électricité est verte, l’hydrogène est vert. C’est pour cela qu’en France, où notre mix énergétique est vertueux en termes d’émission de GES, l’hydrogène est particulièrement intéressant.

Que vient faire l’utilisation de l’hydrogène dans le cadre du transport ferroviaire ? Il est bon de savoir que 63.3% des émissions de GES sont causé par les trains TER, dont la moitié fonctionnent encore au diesel. La question qui s’est alors posée à la SNCF est « Comment décarboner notre réseau TER ? ». Il y avait alors deux possibilités : électrifier le réseau, ce qui couterait environ 1M€ du kilomètre en plaine, ou 2.5M€ du kilomètres en montagne, des sommes colossales. Il s’est alors imposé une seconde option : changer la source d’énergie des TER, pour passer à l’hydrogène.

C’est ainsi qu’est né le iLint, le train diesel devenu le premier train à hydrogène du monde. Mais comment fonctionne un train à hydrogène ?

Un train à hydrogène est propulsé par un moteur électrique dont l’alimentation est assurée par une pile à combustible, elle-même alimenté en hydrogène stocké à même le train, sous forme gazeuse. L’oxygène présent dans l’air ambiant est combiné à l’hydrogène au sein de la pile, ce qui produit alors de l’électricité pouvant faire fonctionner le moteur électrique. En somme, un train à hydrogène est un train électrique produisant sa propre électricité à bord ! Cela permet ainsi d’éviter le problème majeur du stockage de l’électricité.

Le train à hydrogène est un exemple concret d’innovation nous menant vers notre transition écologique. Mais l’utilisation de l’hydrogène ne se cantonne pas au ferroviaire, bien évidemment. Et les différentes stratégies nationales d’investissement dans l’hydrogène vert nous montre qu’à l’avenir, l’on pourrait assister à une véritable économie de l’hydrogène.

De quoi animer nos futurs Club de l’Innovation Technologique !

Pour retrouver la présentation de nos intervenants, cliquez-ici.

Le Président de la FIEEC, Laurent Tardif, alerte les pouvoirs publics à l’occasion d’une tribune dans Les Echos sur les grandes oubliées de la transition écologique : les infrastructures énergétiques et numériques.

« Il est crucial que les pouvoirs publics anticipent la hausse considérable de ces investissements en infrastructures pour que la France et plus largement l’Union européenne atteignent leurs objectifs » explique-t-il.

Pour la FIEEC, il n’y aura pas de transition écologique sans un plan d’investissements ambitieux dans nos infrastructures énergétiques et numériques.

Ces deux dernières années, marquées par la pandémie de Covid-19 et par la crise ukrainienne nous ont rappelé une chose : il est grand temps de regagner notre souveraineté industrielle et énergétique.

Mais l’impératif de la transition écologique nous impose de repenser notre modèle industriel pour le décarboner. Et cela passe par une chose : l’électrification.

Pour que toute source d’énergie devienne électrique, notre société va se retrouver face à un besoin massif d’infrastructures énergétiques : des compteurs électriques, des lignes, des bornes de recharge pour les véhicules.

Une opportunité s’offre à nous, celle d’allier le numérique à l’électrique pour un réseau d’un nouveau genre : un réseau intelligent, modulable, économique et flexible.

L’alliance des infrastructures numériques et des infrastructures énergétiques nous permettra d’accomplir notre transition écologique, mais pour la réaliser, il sera nécessaire d’investir massivement dans celles-ci.

Retrouvez l’intégralité de la tribune en cliquant ici

Pour ce 7e numéro, le Magazine ELECTROTECH a mis à l’honneur la plateforme de propositions portée par la FIEEC pour appeler les candidat(e)s à la Présidence de la République à investir dans les infrastructures électrotechnologiques permettant d’accélérer les transitions énergétiques et numériques.

Vous y découvrirez également un entretien exclusif avec Philippe Varin, ancien Président de France Industrie, sur la sécurisation de l’approvisionnement de l’industrie en matières premières minérales.

Ainsi qu’une interview de Hubert Mongon, Délégué général de l’Union des Industries et Métiers de la Métallurgie, pour présenter le nouveau dispositif conventionnel ainsi que les principaux enjeux et perspectives de ce chantier aussi titanesque que déterminant pour l’avenir de l’industrie.

Et comme toujours, de nombreux articles sur l’actualité de nos industries, de nos syndicats adhérents et partenaires.

Excellente lecture !

Pour consulter le magazine cliquez-ici.

Cette 6e édition de l’EnerJ-meeting, dont la FIEEC est cette année encore partenaire, s’inscrit au cœur de l’actualité et des enjeux de transition énergétique et environnementale. Sous le haut patronage du Président de la République, cette journée unique permettra d’échanger – le 31 mars 2022 au Palais Brongniart à Paris – sur les nouveaux challenges du « Bâtiment 2050 » au service d’un bâtiment sobre, sain et neutre en carbone.

Plus de 2000 acteurs et décideurs clés du bâtiment (donneurs d’ordre, instances publiques, prescripteurs dans la maîtrise d’ouvrage et la maîtrise d’œuvre, industriels référents, start-up…) participeront à cette rencontre avec un programme de conférences, networking, exposition des innovations et rendez-vous d’affaires.

Des personnalités de renom et conférenciers référents ont par ailleurs confirmé leurs interventions en plénière, autour de deux séries de conférences : sur la Construction & la Rénovation pour un objectif « neutralité carbone 2050 ».

Sachez enfin que les entreprises adhérentes aux syndicats de la FIEEC peuvent bénéficier de tarifs préférentiels. N’hésitez pas à vous rapprocher de notre service communication pour en bénéficier : communication@fieec.fr.

Retrouvez le programme détaillé des plénières par ici.

Pour en savoir plus : enerj-meeting.com

Le 17 février dernier, experts et industriels se sont réunis pour la 6ème rencontre de l’innovation technologique sur le thème de l’ordinateur quantique.

Grâce aux deux interventions de grande qualité de nos invités Olivier Ezratty, enseignant-chercheur à l’université Savoie Mont Blanc et Jean-François Bobier, Partner&Director chez BCG, spécialisé sur des questions deeptech, nous avons pu mettre en lumière les défis que représentent l’ordinateur quantique, mais aussi les fantasmes qu’amènent cette innovation.

Mais quelle différence entre un ordinateur classique et un ordinateur quantique ? Si tous deux sont des machines de calcul, l’ordinateur quantique effectue les calculs d’une manière différente, grâce à la superposition quantique. C’est-à-dire qu’au lieu d’utiliser les bits classiques (0 ou 1), l’ordinateur quantique va utiliser des qubits, capables d’être deux états superposés en même temps, à la fois 1 et 0.

Cette nouvelle perspective technologique requiert ainsi de nouvelles manières de travailler : des algorithmes d’une autre sorte (le quirk par exemple), qu’il faut repenser de 0, mais aussi une réflexion sur les champs d’application de cette nouvelle technologie. Du Deep learning à de l’optimisation de trajets, les promesses de l’ordinateur quantique ouvrent tout un nouveau champ des possibles.

Mais il ne faut pas pour autant croire à la « suprématie quantique » comme l’annonçait google il y a quelques années : l’impossibilité actuelle de dépasser les 50 qubits pour le moment limite drastiquement les applications de l’ordinateur quantique. Pour le moment, son application encore trop spécialisée l’empêche d’atteindre le rang de révolution technologique mais la décennie à venir est crucial, et les acteurs le savent : des universités américaines aux géants du numérique en passant par le CNRS, tous avancent leurs billes pour être les premiers à atteindre la véritable « suprématie quantique ».

Dans un contexte très concurrentiel et une chaine de valeur industrielle extrêmement dense, la Fédération des Industries Electriques, Electroniques et de Communication a conduit une étude visant à valoriser et définir le meilleur positionnement de la filière électronique française au regard des besoins des donneurs d’ordres de la filière électrique.

Pour rappel, les fabricants de composants électroniques et les sous-traitants électroniques français (EMS) définissent, implantent et commercialisent auprès des donneurs d’ordres des filières de l’électricité une offre large de solutions en composants, capteurs, cartes et systèmes électroniques, en direct ou via la distribution.

Cette étude s’est appuyée sur de nombreuses ressources dont le recueil d’analyses d’experts, représentant la chaine de valeur présente sur le territoire français (fabricants de composants électroniques, sous-traitants, distributeurs et donneurs d’ordres de la filière électrique) pour faire émerger les principaux enjeux pour l’avenir de la filière ainsi que de nombreuses recommandations.

Elle a également conduit à la réalisation d’une cartographie qui permettra aux donneurs d’ordre de la filière électrique et plus largement des autres filières aval d’accéder rapidement et simplement à l’offre électronique française représentée par la profession. Elle sera un instrument majeur pour faciliter le développement de partenariats entre les acteurs industriels sur notre territoire.

La cartographie interactive est consultable sous ce lien.

Retrouvez également le rapport complet ainsi que le document de synthèse regroupant les principaux enseignements.

A l’occasion du débat présidentiel, la FIEEC publie sa plateforme de propositions au nom des filières électrique, électronique et de communication qu’elle représente. Les industries électro-technologiques sont des acteurs de premier plan de la relance. Elles garantissent l’autonomie technologique et numérique de la France et sont au cœur de l’innovation et de la réindustrialisation de nos territoires.

Situées en amont de l’ensemble des chaines de valeur industrielles, ces infrastructures et composants électro-technologiques irriguent l’ensemble de l’économie auprès de nombreux marchés de destination : bâtiment, automobile, e-santé, aéronautique, industrie du futur, biens de consommation, électronique, infrastructures numériques, smart grids…

Nos industries ont par ailleurs démontré leur capacité à apporter des solutions concrètes aux défis sociétaux et environnementaux, comme en attestent les révolutions récentes liées au télétravail ou la télémédecine. Plus que jamais, il nous appartient de réaffirmer la place de l’industrie française dans le monde : stratégiquement indépendante et fortement exportatrice, pourvoyeuse d’emplois, innovante, clef de voûte de la transition numérique et énergétique de notre pays.

Les propositions de la FIEEC s’articulent autour de 4 axes prioritaires :

1. Partir à la reconquête de notre souveraineté économique

La FIEEC propose de doter la France des outils nécessaires au renforcement de son autonomie stratégique et de garantir des règles commerciales internationales équitables pour les entreprises européennes.

2. Investir dans les infrastructures énergétiques et numériques 

Afin d’atteindre les objectifs européens de neutralité carbone en 2050 et d’accompagner la transition numérique, la FIEEC appelle à un déploiement accéléré des infrastructures nécessaires au travers notamment d’un grand plan d’investissement.

3. Soutenir l’innovation des filières stratégiques 

Sans innovation, il est vain de concevoir une réindustrialisation d’ampleur et durable de notre pays. Outre la nécessité de garantir des plans de formation ambitieux pour les filières électro-technologiques afin de conserver nos savoir-faire, la FIEEC demande la poursuite des dispositifs de soutien à l’innovation et notamment le financement de la R&D via le crédit impôt recherche.

4. Adapter les bâtiments aux révolutions sociétale, énergétique et numérique 

La rénovation des bâtiments ne pourra pas se limiter à la seule dimension énergétique, essentielle au demeurant, et doit intégrer les 3 révolutions sociétales en cours : le vieillissement de la population et le maintien à domicile, la transition énergétique et l’efficience des infrastructures numériques, pour permettre la télémédecine ou la pérennisation du télétravail.

Pour Laurent Tardif, président de la FIEEC : « Le rendez-vous démocratique de l’élection présidentielle est l’occasion d’un diagnostic et d’une réflexion sur l’avenir de notre société et de notre économie. Il doit nous permettre de débattre des meilleures solutions à apporter aux nouveaux défis , avec des acteurs stratégiques comme nos industries électro-technologiques qui sont les architectes de l’infrastructure primaire indispensable au développement de l’industrie française. »

Consultez le Livre Blanc Présidentielle 2022 de la FIEEC

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