Les industries électriques, électroniques et des communications soutiennent les objectifs climatiques européen du paquet Fit for 55, qui rejoignent les actions menées par nos industries depuis de nombreuses années : agir pour une compétitivité équitable et soutenir la transition écologique. Les entreprises de la FIEEC et du ZVEI sont déterminées à développer et produire des solutions pour accomplir nos transitions énergétique et écologique.

Nous appelons à la plus grande vigilance sur les impacts de la création du MACF et la réforme du système de quotas carbone sur la compétitivité des secteurs industriels aval. Les industries manufacturières européennes utilisant notamment du fer, de l’acier et de l’aluminium vont voir leur coût de production augmenter, amoindrissant leur compétitivité sur le marché européen et à l’export, au détriment de la réindustrialisation de l’Union Européenne, alors que les mêmes produits fabriqués hors de l’UE ne verront pas leur prix augmenter.

Dans la proposition de la Commission du 14 juillet 2021, les importateurs des marchandises concernées (fer et acier, aluminium, électricité, ciment et engrais) achèteront des certificats d’émission correspondant à l’intensité carbone des marchandises importées. Le prix de ces certificats correspondra au prix qu’aurait coûté la même marchandise produite en Europe avec le système de quotas européen.

Si le MACF et la fin des quotas gratuits est pensé pour limiter les risques de fuite de carbone sans affecter la compétitivité de nos entreprises, nous craignons qu’en l’état actuel, la fuite de carbone ne se fasse plus sur les filières en amont (la production de marchandises), mais sur les filières en aval, qui ne sont pas incluses dans le MACF mais qui souffriront de la montée des coûts de production.

Pour maintenir la compétitivité de nos filières aval au sein du marché européen et à l’export tout en restant dans le cadre de l’OMC, il est crucial que des mesures soient mises en place sans délai pour permettre aux entreprises européennes de se préparer, notamment dans les secteurs stratégiques tels que les industries électriques (batteries, moteurs, transformateurs, câbles …), l’industrie des équipements médicaux et domestiques pour lesquels beaucoup d’acier et d’aluminium sont utilisés.

Pour consulter le document, cliquez-ici.

Retrouvez la tribune commune des Présidents d’Aluminium France, de la FIEEC et de la FIM – Fédération des Industries Mécaniques dans Le Monde

La FIEEC soutient les objectifs climatiques européens du paquet Fit for 55 qui rejoignent les actions menées par nos industries depuis de nombreuses années : agir pour une compétition équitable #levelplayingfield et soutenir la transition écologique.

Concilier compétitivité et écologie est indispensable ! Le MACF, s’il a été pensé avec objectif de rendre nos industries vertueuses plus compétitives face aux entreprises étrangères qui le serait moins, il risque pourtant d’avoir un effet totalement contraire à son ambition.

Prenons l’exemple d’un robot cuisine, nécessitant des matériaux compris dans le MACF : pour le construire en France, il faudra importer des matériaux dont le prix aura augmenté en raison du MACF. Le prix de production augmentera donc aussi, baissant la compétitivité du fabricant français. Or, si le fabricant décide de fabriquer le robot en question intégralement à l’étranger, le même robot fabriqué avec les mêmes matériaux reviendra moins cher pour le fabricant une fois importé !

Ainsi, au lieu d’aider à la réindustrialisation de l’Europe, le MACF vient entraver la compétitivité de nos industries européennes, pourtant au cœur des enjeux de la transition écologique.

Il est essentiel que les pouvoirs publics prennent comptent de ces risques de délocalisation dans un contexte où la réindustrialisation de la France est devenue une priorité.

Retrouvez l’intégralité de la tribune de Guillaume de GOYS, Henry Morel et LAURENT Tardif en cliquant ici.

 

Pour la 2e année consécutive, le CSF électronique a organisé un espace commun de la filière électronique au cœur du village de l’électronique lors du Salon Global Industrie, qui se tenait au Parc des Expositions de Villepinte du 17 au 20 mai.

Entouré d’une soixantaine d’entreprises du secteur électronique, cet espace collectif, aux couleurs du CSF et de plusieurs syndicats professionnels membres (ACSIEL, FIEEC, SNESE et SPDEI) , a permis d’offrir aux entreprises de la filière un espace de convivialité et au CSF une enceinte pour rencontrer ses partenaires notamment institutionnels.

La Filière a ainsi eu l’honneur de recevoir la visite d’Alexandre Saubot, Vice-Président du CNI et Président de France Industrie, accompagné d’une délégation de Présidents d’entreprises et de Fédérations .

A cette occasion, la Filière a réalisé le lancement officiel de sa grande campagne sur l’attractivité des métiers à l’attention des jeunes intitulé  « Smart Electronique » et élaborée dans le cadre de l’EDEC Electronique.

Acteur du programme GI Avenir proposé par le Salon, la Filière a également accueilli un groupe de lycéens pour leur présenter les atouts des métiers de l’électronique.

Cette édition a par ailleurs été l’opportunité de réaliser des interviews vidéo de représentants de la Filière pour mettre en exergue ses réalisations dans plusieurs domaines emblématiques tels que l’innovation, la formation, l’export ou encore la supply chain.

Cette semaine a été clôturée par la remise des prix du concours de brasage organisé par l’IPC.

L’implication du CSF lors de cette nouvelle édition de Global Industrie a ainsi donné une belle visibilité collective aux industries électroniques vis-à-vis de nos partenaires institutionnels et business.

A l’occasion d’un webinaire du 17 mai 2022, Objectif Fibre lance son application « FttH Mode d’emploi », sa version 2.0 des Guides des Bonnes Pratiques professionnelles.

 

Cette application mettra à la disposition des équipes de déploiement des réseaux optiques les règles de l’art à respecter pour des déploiements de qualité des réseaux FttH dans les immeubles neufs ou rénovés, résidentiels ou mixtes. 

 

Cet outil comprend les guides déja existants et sera enrichie avec les guides à venir, offrant ainsi à l’ensemble de la filière une bibliothèque numérique des règles de bonne conduite à suivre sur les différents segments des réseaux FttH. 

 

Téléchargez dès à présent l’application.


Retrouvez le communiqué de presse dans son intégralité en cliquant ici


La plateforme Objectif Fibre regroupe les acteurs de la filière optique (FFIE, FFT, FIEEC, Infranum, SERCE) pour assurer le déploiement et la maintenance du réseau fibre optique en France.

La FIEEC, avec les 15 autres organisations nationales et européennes cosignataires de cette position commune, représentent l’ensemble des acteurs industriels des semi-conducteurs.

Ces semi-conducteurs sont au cœur de nos transitons numériques et écologiques. Parce qu’ils sont essentiels pour les technologies de décarbonations mais aussi pour lutter contre la fracture numérique, il est crucial d’en assurer un approvisionnement stable et sécurisé.

Ces semi-conducteurs sont des matériaux capables de conduire l’électricité et ce qui les rend si importants, c’est leur présence dans la quasi-totalité des technologies du quotidien : de l’électroménager aux ordinateurs, et passant par nos véhicules. Or, la production mondiale de ces matériaux est assurée par Taïwan à 50% ! Les pays leaders dans le domaine après Taïwan sont la Corée du Sud, le Japon, la Chine et les Etats-Unis, alors que l’UE n’arrive qu’en 6ème position.

Or aujourd’hui, nous faisons face à une pénurie de ces semi-conducteurs mettant en péril l’ensemble des industries technologiques.

C’est pour ces raisons qu’aujourd’hui, l’ensemble des acteurs de la filière signent cette position commune, pour permettre à l’Europe d’atteindre sa souveraineté technologique et pour nous permettre d’accomplir nos transitions écologiques et numériques !

Pour parvenir à relever ses défis, il est essentiel que l’Union Européenne :

  • Se concentre sur des investissements permettant de rendre l’Europe plus compétitive ;
  • Implique les industriels dans la gouvernance futur du « European Chips Act » ;
  • Elabore des stratégies pour répondre aux crises d’approvisionnement ;
  • Et coopère avec des acteurs hors de l’UE partageant les mêmes ambitions.

Pour retrouver la position commune, cliquez ici.

Le plan d’investissement France 2030 présenté par le Président en fin d’année dernière recèle de nombreuses opportunités pour nos industries.

C’est pour ça que la FIEEC, dans le cadre de son partenariat avec le cabinet ABF Décisions spécialiste du conseil en financement public a décidé d’organiser un webinaire, pour présenter aux entreprises toutes les possibilités ouvertes par France 2030.

Le 20 mai 2022 sera divisé en deux temps : tout d’abord un webinaire de 8:30 à 9:30 pour présenter dans le plan d’investissement, et l’après-midi auront lieu des entretiens individuels entre les entreprises et des conseillers d’ABF décisions spécialement mobilisés pour les entreprises de la FIEEC.

Au programme du webinaire :

  • Quelles sont les dotations ? Qui octroie les aident ? Quelles sont les règles à respecter ? Pour quels types de projets ? Et surtout, comment s’y retrouver ?
  • La transition écologique et la décarbonation de l’industrie au cœur des politiques publiques et dispositifs de soutien
  • Actualités et exemples de projets soutenus

Si vous voulez tout savoir sur France 2030, c’est l’événement à ne pas manquer !

Si vous souhaitez vous inscrire au webinaire, cliquez-ici.

Si vous souhaitez avoir un entretien spécialisé, cliquez-ici.

Le 14 avril, experts et industriels se sont réunis autour pour notre désormais habituelle rencontre de l’innovation technologique. Organisée par la FIEEC, elle portait cette fois-ci sur le train à hydrogène.

Grâce à la présentation conjointe de Philippe Tardivon (SNCF) et de Kaïs Albouchi (Alstom transport), le train à hydrogène n’a plus aucun secret pour les participants à notre Club de l’innovation technologique !

Mais quel lien avec notre transition écologique ? Il est important de savoir que l’hydrogène est considéré comme vert en fonction de la manière dont il est produit, plus précisément de comment l’électricité nécessaire à l’électrolyse de l’eau (la séparation de la molécule H2O en H et O2) est produite. Donc si l’électricité est verte, l’hydrogène est vert. C’est pour cela qu’en France, où notre mix énergétique est vertueux en termes d’émission de GES, l’hydrogène est particulièrement intéressant.

Que vient faire l’utilisation de l’hydrogène dans le cadre du transport ferroviaire ? Il est bon de savoir que 63.3% des émissions de GES sont causé par les trains TER, dont la moitié fonctionnent encore au diesel. La question qui s’est alors posée à la SNCF est « Comment décarboner notre réseau TER ? ». Il y avait alors deux possibilités : électrifier le réseau, ce qui couterait environ 1M€ du kilomètre en plaine, ou 2.5M€ du kilomètres en montagne, des sommes colossales. Il s’est alors imposé une seconde option : changer la source d’énergie des TER, pour passer à l’hydrogène.

C’est ainsi qu’est né le iLint, le train diesel devenu le premier train à hydrogène du monde. Mais comment fonctionne un train à hydrogène ?

Un train à hydrogène est propulsé par un moteur électrique dont l’alimentation est assurée par une pile à combustible, elle-même alimenté en hydrogène stocké à même le train, sous forme gazeuse. L’oxygène présent dans l’air ambiant est combiné à l’hydrogène au sein de la pile, ce qui produit alors de l’électricité pouvant faire fonctionner le moteur électrique. En somme, un train à hydrogène est un train électrique produisant sa propre électricité à bord ! Cela permet ainsi d’éviter le problème majeur du stockage de l’électricité.

Le train à hydrogène est un exemple concret d’innovation nous menant vers notre transition écologique. Mais l’utilisation de l’hydrogène ne se cantonne pas au ferroviaire, bien évidemment. Et les différentes stratégies nationales d’investissement dans l’hydrogène vert nous montre qu’à l’avenir, l’on pourrait assister à une véritable économie de l’hydrogène.

De quoi animer nos futurs Club de l’Innovation Technologique !

Pour retrouver la présentation de nos intervenants, cliquez-ici.

Le Président de la FIEEC, Laurent Tardif, alerte les pouvoirs publics à l’occasion d’une tribune dans Les Echos sur les grandes oubliées de la transition écologique : les infrastructures énergétiques et numériques.

« Il est crucial que les pouvoirs publics anticipent la hausse considérable de ces investissements en infrastructures pour que la France et plus largement l’Union européenne atteignent leurs objectifs » explique-t-il.

Pour la FIEEC, il n’y aura pas de transition écologique sans un plan d’investissements ambitieux dans nos infrastructures énergétiques et numériques.

Ces deux dernières années, marquées par la pandémie de Covid-19 et par la crise ukrainienne nous ont rappelé une chose : il est grand temps de regagner notre souveraineté industrielle et énergétique.

Mais l’impératif de la transition écologique nous impose de repenser notre modèle industriel pour le décarboner. Et cela passe par une chose : l’électrification.

Pour que toute source d’énergie devienne électrique, notre société va se retrouver face à un besoin massif d’infrastructures énergétiques : des compteurs électriques, des lignes, des bornes de recharge pour les véhicules.

Une opportunité s’offre à nous, celle d’allier le numérique à l’électrique pour un réseau d’un nouveau genre : un réseau intelligent, modulable, économique et flexible.

L’alliance des infrastructures numériques et des infrastructures énergétiques nous permettra d’accomplir notre transition écologique, mais pour la réaliser, il sera nécessaire d’investir massivement dans celles-ci.

Retrouvez l’intégralité de la tribune en cliquant ici

Pour ce 7e numéro, le Magazine ELECTROTECH a mis à l’honneur la plateforme de propositions portée par la FIEEC pour appeler les candidat(e)s à la Présidence de la République à investir dans les infrastructures électrotechnologiques permettant d’accélérer les transitions énergétiques et numériques.

Vous y découvrirez également un entretien exclusif avec Philippe Varin, ancien Président de France Industrie, sur la sécurisation de l’approvisionnement de l’industrie en matières premières minérales.

Ainsi qu’une interview de Hubert Mongon, Délégué général de l’Union des Industries et Métiers de la Métallurgie, pour présenter le nouveau dispositif conventionnel ainsi que les principaux enjeux et perspectives de ce chantier aussi titanesque que déterminant pour l’avenir de l’industrie.

Et comme toujours, de nombreux articles sur l’actualité de nos industries, de nos syndicats adhérents et partenaires.

Excellente lecture !

Pour consulter le magazine cliquez-ici.

Cette 6e édition de l’EnerJ-meeting, dont la FIEEC est cette année encore partenaire, s’inscrit au cœur de l’actualité et des enjeux de transition énergétique et environnementale. Sous le haut patronage du Président de la République, cette journée unique permettra d’échanger – le 31 mars 2022 au Palais Brongniart à Paris – sur les nouveaux challenges du « Bâtiment 2050 » au service d’un bâtiment sobre, sain et neutre en carbone.

Plus de 2000 acteurs et décideurs clés du bâtiment (donneurs d’ordre, instances publiques, prescripteurs dans la maîtrise d’ouvrage et la maîtrise d’œuvre, industriels référents, start-up…) participeront à cette rencontre avec un programme de conférences, networking, exposition des innovations et rendez-vous d’affaires.

Des personnalités de renom et conférenciers référents ont par ailleurs confirmé leurs interventions en plénière, autour de deux séries de conférences : sur la Construction & la Rénovation pour un objectif « neutralité carbone 2050 ».

Sachez enfin que les entreprises adhérentes aux syndicats de la FIEEC peuvent bénéficier de tarifs préférentiels. N’hésitez pas à vous rapprocher de notre service communication pour en bénéficier : communication@fieec.fr.

Retrouvez le programme détaillé des plénières par ici.

Pour en savoir plus : enerj-meeting.com