A l’occasion du débat présidentiel, la FIEEC publie sa plateforme de propositions au nom des filières électrique, électronique et de communication qu’elle représente. Les industries électro-technologiques sont des acteurs de premier plan de la relance. Elles garantissent l’autonomie technologique et numérique de la France et sont au cœur de l’innovation et de la réindustrialisation de nos territoires.

Situées en amont de l’ensemble des chaines de valeur industrielles, ces infrastructures et composants électro-technologiques irriguent l’ensemble de l’économie auprès de nombreux marchés de destination : bâtiment, automobile, e-santé, aéronautique, industrie du futur, biens de consommation, électronique, infrastructures numériques, smart grids…

Nos industries ont par ailleurs démontré leur capacité à apporter des solutions concrètes aux défis sociétaux et environnementaux, comme en attestent les révolutions récentes liées au télétravail ou la télémédecine. Plus que jamais, il nous appartient de réaffirmer la place de l’industrie française dans le monde : stratégiquement indépendante et fortement exportatrice, pourvoyeuse d’emplois, innovante, clef de voûte de la transition numérique et énergétique de notre pays.

Les propositions de la FIEEC s’articulent autour de 4 axes prioritaires :

1. Partir à la reconquête de notre souveraineté économique

La FIEEC propose de doter la France des outils nécessaires au renforcement de son autonomie stratégique et de garantir des règles commerciales internationales équitables pour les entreprises européennes.

2. Investir dans les infrastructures énergétiques et numériques 

Afin d’atteindre les objectifs européens de neutralité carbone en 2050 et d’accompagner la transition numérique, la FIEEC appelle à un déploiement accéléré des infrastructures nécessaires au travers notamment d’un grand plan d’investissement.

3. Soutenir l’innovation des filières stratégiques 

Sans innovation, il est vain de concevoir une réindustrialisation d’ampleur et durable de notre pays. Outre la nécessité de garantir des plans de formation ambitieux pour les filières électro-technologiques afin de conserver nos savoir-faire, la FIEEC demande la poursuite des dispositifs de soutien à l’innovation et notamment le financement de la R&D via le crédit impôt recherche.

4. Adapter les bâtiments aux révolutions sociétale, énergétique et numérique 

La rénovation des bâtiments ne pourra pas se limiter à la seule dimension énergétique, essentielle au demeurant, et doit intégrer les 3 révolutions sociétales en cours : le vieillissement de la population et le maintien à domicile, la transition énergétique et l’efficience des infrastructures numériques, pour permettre la télémédecine ou la pérennisation du télétravail.

Pour Laurent Tardif, président de la FIEEC : « Le rendez-vous démocratique de l’élection présidentielle est l’occasion d’un diagnostic et d’une réflexion sur l’avenir de notre société et de notre économie. Il doit nous permettre de débattre des meilleures solutions à apporter aux nouveaux défis , avec des acteurs stratégiques comme nos industries électro-technologiques qui sont les architectes de l’infrastructure primaire indispensable au développement de l’industrie française. »

Consultez le Livre Blanc Présidentielle 2022 de la FIEEC

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Décryptage de l’étude de REXECODE sur l’impact du numérique sur la réduction de l’empreinte carbone

 

Rexecode, premier centre de recherche privé en économie, a publié le 20 janvier dernier une étude portant sur l’impact du numérique sur la croissance économique et les émissions de gaz à effet de serre en France*. La conclusion est sans appel : l’essor du numérique est favorable à la croissance et à la réduction de l’empreinte carbone de la France !

Pour bien comprendre : l’empreinte carbone du numérique français (11 MtCo2e) est aux deux tiers importés, via la production et le transport de matériel depuis l’étranger, alors que le tiers restant est dû à l’électricité consommée par les matériels numérique. Cela représente donc 1.8% des émissions de GES nationales.

Le matériel numérique n’est donc pas directement émetteur de GES, c’est l’énergie nécessaire à sa production et à son fonctionnement qui est émettrice. C’est pourquoi l’empreinte carbone du numérique est en réalité très dépendante de l’intensité carbone de l’énergie des pays qui fabriquent et utilisent ce matériel. Or, l’intensité carbone de l’énergie française est particulièrement basse, deux fois inférieure à la moyenne mondiale. Avec de surcroit un mix énergétique français particulièrement décarboné, qui explique que le même appareil branché en France émet 10 fois moins de GES que s’il était branché en Chine. D’où l’intérêt d’œuvrer pour la réduction partielle voir totale de l’intensité carbone nécessaire à la fabrication et au fonctionnement du matériel numérique avec un mix d’énergie décarboné, et d’améliorer l’efficacité énergétique avec des matériels moins énergivores.

Les observations de cette étude conduisent à encourager le développement du numérique, tout en étant très attentif à l’efficacité et la sobriété énergétique des usages, à une bonne gestion de la durée de vie des appareils et de leur réemploi/ réparation ainsi qu’à la gestion des déchets et au recyclage.

Et plus encore, le numérique peut être favorable à la réduction des émissions de GES. Prenons un exemple d’actualité : une étude de l’Ademe** indique que la mise en place de télétravail à raison de 2.9 jours par semaine amène directement à une réduction de 13% des émissions de GES émises par un salarié moyen (26% en moins par l’arrêt des trajets quotidiens, et 13% de plus lié à la consommation accrue de chauffage et d’électricité à domicile). Or, ce télétravail est uniquement possible grâce au développement du numérique, que ce soit par le déploiement d’infrastructure ou l’équipement informatique. Le numérique permet également de suivre en temps réel la communication et l’optimisation des systèmes, qu’il s’agisse de la production d’électricité ou encore de la gestion du chauffage dans les bâtiments.

Et, cerise sur le gâteau : le numérique représente un véritable atout pour la croissance économique d’un pays ! L’étude démontre en effet que les pays ayant les secteurs numériques les plus développés sont ceux qui ont également connu la plus forte croissance sur les deux dernières décennies.

En conclusion, la transition écologique se fera grâce à une transition numérique, avec une meilleure utilisation de l’énergie, la possibilité de décarboner l’énergie nécessaire au numérique et, en prime, un renforcement de la croissance économique de notre pays.

Pour en savoir plus, retrouvez l’étude complète par ici

* l’étude est centrée sur la problématique économique globale du développement du numérique en tenant compte de ses conséquences sur les émissions de gaz à effet de serre, mais aussi sur le revenu national et la croissance économique. Elle n’aborde pas les aspects sociétaux et de gouvernance, les aspects cybersécurité, les aspects environnementaux autres que les émissions de gaz à effet de serres.

** Ademe 2015 « Evaluation de l’impact du télétravail & des tiers-lieux sur la réduction des consommations d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre et sur l’organisation des entreprises ».

 

La France s’est engagée à atteindre la neutralité carbone en 2050. Pour y arriver, et franchir avec succès la première échéance du « Fit for 55 », elle pourra compter sur la filière électrique qui y prendra toute sa part, soutenue par des politiques publiques ambitieuses.

Donner de la visibilité à tous les segments de la filière électrique est en effet une condition sine qua non pour lui permettre de sécuriser les plans d’investissement, de charge et d’embauches de ses entreprises sur le territoire national. Forte de 600.000 emplois en France, la filière regroupe plus de 8.500 entreprises parmi lesquelles des grands groupes, des ETI, des PME et des TPE.

Ces entreprises produisent, transportent ou distribuent une électricité décarbonée. Elles apportent des technologies électriques et numériques, des services et solutions intégrées pour l’industrie, le bâtiment, la mobilité, la ville et les territoires.

Les représentants de la Filière Electrique partagent leur diagnostic et leurs solutions pour relever les grands défis de la transition écologique.

Retrouvez la déclaration commune de la Filière Electrique, portée par 10 fédérations et associations professionnelles.

Pour ce 6e numéro, ELECTROTECH Mag a choisi de rendre hommage à la Présidence française de l’Union européenne qui a démarré le 1e janvier 2022( pour six mois) avec les regards croisés de Clément Beaune, Secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes, et Pierre Gattaz, Président de BusinessEurope.

Vous y découvrirez également un entretien exclusif avec Pierre Pelouzet, Médiateur des entreprises, qui revient sur la pénurie des matières premières et le rôle du comité de crise du BTP, ainsi  qu’un dossier spécial autour de la sécurisation du télétravail.

Et comme toujours, de nombreux articles sur l’actualité de nos industries, de nos syndicats adhérents et partenaires.

Excellente lecture !

Pour consulter le magazine cliquez-ici.

A l’occasion d’une réunion à Bercy le 13 décembre 2021 sur les tensions d’approvisionnements en présence de l’ensemble des filières industrielles dont la FIEEC, les représentants du gouvernement Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, Elisabeth Borne, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, et Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l’Industrie, ont annoncé un Plan d’accompagnement des entreprises affectées par ces tensions.

Parmi les principaux dispositifs de soutien à retenir :

  • La prolongation de l’octroi du Prêt garanti par l’Etat (PGE) jusqu’à fin juin 2022,
  • Le lancement d’un prêt Industrie de BPI France remboursable jusqu’à 10 ans,
  • La prolongation des avances remboursables et du prêt à taux bonifié jusqu’à fin juin 2022,
  • L’assouplissement de l’étalement des charges fiscales et sociales,
  • La continuité du dispositif d’activité partielle,
  • Le renforcement des pouvoirs de la médiation des entreprises…

La FIEEC se félicite de ces nouvelles mesures qui constituent des outils supplémentaires à la disposition des entreprises frappées par des difficultés de trésorerie liées aux tensions d’approvisionnements, notamment dans les secteurs de la sous-traitance électronique et des équipements électriques, notamment le second œuvre technique du bâtiment.

Cette annonce s’inscrit dans la continuité des alertes formulées à de nombreuses reprises par notre Fédération sur les difficultés rencontrées par nos industries, particulièrement en ce qui concerne les composants électroniques et les matières premières, qui peinent à fournir leurs clients malgré des carnets de commandes remplis.

Retrouvez toutes les informations sur le site du Ministère de l’Economie ainsi que le Communiqué de presse du gouvernement.

La France compte 27 millions de locaux éligibles aux offres FttH au deuxième trimestre 2021, soit plus de 6 millions en un an. Quant au nombre d’abonnements FttH, il a d’ores et déjà passé la barre des 12,4 millions, soit plus d’1 million en un trimestre. Dans ce contexte, Objectif Fibre s’est mobilisé avec l’ensemble de ses partenaires pour recenser les bonnes pratiques concernant l’installation de la fibre optique dans tout projet immobilier neuf ou rénové, toutes zones confondues.

« Avoir un accès au Très haut Débit avec la Fibre Optique dans son logement, c’est bien ! Mais avoir un accès qui fonctionne, c’est mieux ! »

La plateforme Objectif Fibre s’est emparé de la question avec l’ensemble de ses partenaires autour d’un webinaire qui s’est tenu le 7 décembre dernier.

Réunissant près de 300 professionnels et experts de la filière, cela a été l’occasion de répondre à cette problématique étape par étape : quelles sont les phases d’un raccordement réussi ? quelles sont les difficultés opérationnelles rencontrées ?quelles pistes de progrès envisager ?… En présence de Laure de La Raudiere, présidente de l’Arcep, de Sylvain Massonneau, vice-président du Pôle Habitat FFB, et de Frederic Motta, directeur général de WiredScore.

Avec comme point d’orgue la présentation du Guide 2022 regroupant l’information fiable, complète et bien calibrée pour réussir le raccordement de tous les immeubles neufs ou rénovés.

«Avec ce nouveau guide, rédigé de façon collaborative par l’ensemble des acteurs de la filière, Objectif Fibre met à la disposition de tous les acteurs un référentiel partagé de bonnes pratiques pour un déploiement pérenne et de qualité de la fibre dans les immeubles collectifs ou mixtes dans le neuf comme en rénovation » rappelle Marc LEBLANC, Président d’Objectif Fibre.

Accédez au Guide Objectif Fibre en accès libre : https://bit.ly/3y8UsZJ
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Élisabeth Borne, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion et Cédric O, secrétaire d’État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, ont signé ce jour avec Nicolas Guérin, président du comité stratégique de la filière des infrastructures numériques, un protocole-cadre national d’engagement de développement de l’emploi et des compétences (EDEC) pour la filière des infrastructures numériques.

La France, par l’action de l’Etat, des collectivités et des opérateurs de communications électroniques, est pleinement engagée vers la généralisation de la fibre prévue en fin 2025. Si cet effort industriel est unique en Europe, la filière[1] doit anticiper le ralentissement progressif des besoins en main d’œuvre à mesure de l’achèvement des déploiements, avec un pic d’emplois à mobiliser en 2022 (près de 40 000).

A l’inverse, la généralisation du très haut débit va permettre la création de nouveaux usages relevant du déploiement de la 5G, des territoires connectés, de l’internet des objets ou encore de data centers, qui entraîneront la formation de nouveaux écosystèmes industriels et la création de nouveaux métiers. Cette transition entre les besoins d’aujourd’hui et de demain doit être préparée, notamment en anticipant le besoin en compétences et en facilitant les mobilités professionnelles vers les emplois du secteur.

Ce nouvel accord d’engagement de développement de l’emploi et des compétences, qui fait suite à celui concernant la fibre optique (2017-2020), s’inscrit dans cette ambition. Il permettra de sécuriser l’emploi et les passerelles de formation vers les nouveaux métiers des infrastructures numériques. 13 000 entreprises, dont une majorité de TPE-PME, et plus de 140 000 emplois directs sont concernés.

 « Il est essentiel pour le Gouvernement d’accompagner le déploiement de l’innovation dans la filière des infrastructures numériques, qui irrigue l’ensemble de notre économie, par une politique active en matière d’emploi et de formation. », déclare Elisabeth Borne, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion.

« Le défi des compétences représente un enjeu-clé pour l’ensemble de la filière française des infrastructures numériques, qui sera confrontée à des besoins nouveaux dans les années à venir. La signature de ce protocole est décisive pour anticiper et préparer cette transition », déclare Cédric O, secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques

« Je me félicite de la signature de ce nouvel EDEC qui témoigne de la capacité de la filière des infrastructures numériques à se projeter dans l’avenir. […] Cet engagement témoigne par ailleurs du dynamisme et du poids de notre filière, puisque cet accord-cadre bénéficiera à environ 13 000 entreprises et plus de 140 000 emplois directs, pour environ 40 milliards d’euros de chiffre d’affaires » indique Nicolas Guérin, président du comité stratégique de la filière des infrastructures numériques.

[1] Branches du Bâtiment et des Travaux Publics (FFB, FFIE, FNTP, SERCE), branches de la Métallurgie (UIMM, FIEEC, SYCABEL, AFNUM, IGNES), branche des Télécommunications (HUMAPP, FFTélécoms, INFRANUM). Branches du Bâtiment et des Travaux Publics (FG-FO Construction, CFE-CGC BTP, FNCB CFDT, BATI-MAT-TP CFTC, FNSCBA – CGT), branche de la Métallurgie (CFE-CGC, FO Métallurgie, C.F.D.T., C.G.T.), branche des télécommunications (F3C-CFDT, CFTC Media+, FCCS CFE-CGC, FO Com, CGT-FAPT).

 

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A l’occasion des « Rendez-vous Carnot » qui se sont déroulés à Lyon les 17 et 18 novembre, les deux lauréats du prix FIEEC Carnot de la Recherche Appliquée 2021 ont été dévoilés. Ce prix récompense des chercheurs ayant mené un partenariat de recherche avec une PME ou une ETI et ayant eu un réel impact économique.

Pour Joseph Puzo, Vice-Président de la FIEEC en charge de l’innovation : « C’est de l’innovation dont ont besoin les PME tant pour se développer face à la concurrence que pour résister aux crises économiques. Ce Prix […] récompense des chercheurs qui font profiter les PME de leurs travaux académiques et qui contribuent ainsi à la relance industrielle. ». Et le Président de l’Association des Instituts Carnot d’ajouter « le Prix FIEEC CARNOT illustre parfaitement la mission du réseau Carnot, menée depuis maintenant 15 ans sur l’ensemble du territoire : permettre aux entreprises de s’appuyer sur la recherche partenariale comme moteur de croissance et de compétitivité ».

Le 1e prix a été décerné à Didier Perrin de l’institut Carnot M.I.N.E.S, professeur à l’IMT Mines Alès (Laboratoire C2MA Centre des Matériaux des Mines d’Alès) pour son partenariat avec Pellenc Selective Technologies. Cette PME de 220 personnes, créée en 2001 et dirigée par Jean Henin, s’est hissée ces dernières années au rang de leader des équipements de tri de déchets, en France, Espagne, Italie et Japon. Réalisant 75% de son chiffre d’affaires à l’international, Pellenc ST poursuit son essor en recherchant, à travers des technologies avancées, des solutions aux problématiques complexes d’identification et de séparation des nombreux types de matériaux présents dans les déchets.

Le partenariat visait à apporter des solutions nouvelles pour le tri et le recyclage des déchets plastiques d’équipements électriques et électroniques (DEEE) ainsi que des résidus de broyage automobile (RBA). Les plastiques sombres en forte proportion dans ces gisements (près de 50% en masse) sont impossibles à séparer par les méthodes spectroscopiques traditionnelles. La solution a combiné l’utilisation d’intelligence artificielle en amont du tri et l’optimisation des taux d’impuretés et d’erreurs de tri acceptables, en aval, en relation avec la fiabilisation d’une machine de tri Moyen-Infrarouge (MIR).

Le 2e prix a été attribué à Giorgio Santarelli, ingénieur de recherche CNRS au Laboratoire LP2N, pour son projet de collaboration initié avec Azurlight Systems. Créée par Nicholas Traynor en 2010, Azurlight Systems est une entreprise spécialisée dans le domaine des sources laser en régime continu monofréquence. L’entreprise, qui compte 27 collaborateurs, développe et produit des sources de forte puissance et à bas bruit pour des applications scientifiques et industrielles. Azur Light est devenu le référent mondial des sources laser à bas bruit de forte puissance pour les applications de physique quantique notamment le piégeage et refroidissement d’atomes.

Le partenariat porte sur l’étude et développement de lasers à fibre stables en amplitude et fréquence, sur la recherche de sources laser nouvelles à forte vocation scientifique et industrielle et sur l’étude et réalisations d’architectures innovantes pour laser continus agiles pour le balayage en fréquence dans la gamme spectrale allant de l’infrarouge au visible et à l’ultra-violet. Au-delà des objectifs scientifiques, ce partenariat a permis de recruter et de former des talents pour les besoins d’Azur Light Systems.

 

De gauche à droite : Giorgio Santarelli (2e prix) – Philippe Véron (Président de l’Association des Instituts Carnot) – Nicolas Grotus (Responsable Recherche chez Pellenc ST) – Didier Perrin (1e prix) – Emmanuelle Legrand (Responsable communication, FIEEC) – Jacques Larrouy (Responsable des relations industrielles, association des instituts Carnot) – Nicholas Traynor (dirigeant de Azurlight Systems)

Le 28 octobre dernier, experts et industriels se sont réunis pour la 3ème « rencontre de l’Innovation Technologique » organisée par la FIEEC sur les thèmes de l’innovation et de la résilience.

Grâce à 2 interventions passionnantes, la première de Henry Seydoux, président de la société Parrot et la seconde de Joseph Puzo, notre Vice-Président chargé de l’innovation et PDG de AXON’CABLE, nous avons pu faire les lumières sur les liens étroits entre résilience et innovation.

Dans les domaines technologiques, l’innovation est capitale. Elle est même à la base de ce que doit être une entreprise technologique : répondre au besoin de son époque tout en anticipant ceux de demain.

Mais quel rapport avec la résilience me direz-vous ?

La crise sanitaire nous offre un exemple intéressant et inépuisable en termes de leçon : comment une crise peut venir bouleverser toute une économie, jusque dans nos manières de travailler et mettre à rude épreuve la résilience des entreprises. Reste alors une question : comment faire face ?

Pour sortir d’une crise plus vite que ses concurrents, il est essentiel de ne pas se reposer sur ses appuis : miser sur l’export et sur des marchés divers, car les crises n’impactent jamais l’ensemble des secteurs en même temps. La résilience d’une entreprise dépend de sa capaciter à se diversifier et à se réinventer. Réinventer ses technologies, mais aussi ses manières de travailler. Comment créer du lien social malgré le télétravail, comment rester créatif en restant chez soi ?

Les crises sont cycliques, il faut avoir de quoi les encaisser quand elles arrivent et ne jamais se reposer sur ses lauriers. Incontestablement, la résilience de nos entreprises technologiques dépend de leur capacité à innover.

Retrouvez la présentation de Henry SEYDOUX, Président et Co-fondateur de Parrot

Retrouvez la présentation de Joseph PUZO, PDG de AXON’CABLE