Le 17 février dernier, experts et industriels se sont réunis pour la 6ème rencontre de l’innovation technologique sur le thème de l’ordinateur quantique.

Grâce aux deux interventions de grande qualité de nos invités Olivier Ezratty, enseignant-chercheur à l’université Savoie Mont Blanc et Jean-François Bobier, Partner&Director chez BCG, spécialisé sur des questions deeptech, nous avons pu mettre en lumière les défis que représentent l’ordinateur quantique, mais aussi les fantasmes qu’amènent cette innovation.

Mais quelle différence entre un ordinateur classique et un ordinateur quantique ? Si tous deux sont des machines de calcul, l’ordinateur quantique effectue les calculs d’une manière différente, grâce à la superposition quantique. C’est-à-dire qu’au lieu d’utiliser les bits classiques (0 ou 1), l’ordinateur quantique va utiliser des qubits, capables d’être deux états superposés en même temps, à la fois 1 et 0.

Cette nouvelle perspective technologique requiert ainsi de nouvelles manières de travailler : des algorithmes d’une autre sorte (le quirk par exemple), qu’il faut repenser de 0, mais aussi une réflexion sur les champs d’application de cette nouvelle technologie. Du Deep learning à de l’optimisation de trajets, les promesses de l’ordinateur quantique ouvrent tout un nouveau champ des possibles.

Mais il ne faut pas pour autant croire à la « suprématie quantique » comme l’annonçait google il y a quelques années : l’impossibilité actuelle de dépasser les 50 qubits pour le moment limite drastiquement les applications de l’ordinateur quantique. Pour le moment, son application encore trop spécialisée l’empêche d’atteindre le rang de révolution technologique mais la décennie à venir est crucial, et les acteurs le savent : des universités américaines aux géants du numérique en passant par le CNRS, tous avancent leurs billes pour être les premiers à atteindre la véritable « suprématie quantique ».

Dans un contexte très concurrentiel et une chaine de valeur industrielle extrêmement dense, la Fédération des Industries Electriques, Electroniques et de Communication a conduit une étude visant à valoriser et définir le meilleur positionnement de la filière électronique française au regard des besoins des donneurs d’ordres de la filière électrique.

Pour rappel, les fabricants de composants électroniques et les sous-traitants électroniques français (EMS) définissent, implantent et commercialisent auprès des donneurs d’ordres des filières de l’électricité une offre large de solutions en composants, capteurs, cartes et systèmes électroniques, en direct ou via la distribution.

Cette étude s’est appuyée sur de nombreuses ressources dont le recueil d’analyses d’experts, représentant la chaine de valeur présente sur le territoire français (fabricants de composants électroniques, sous-traitants, distributeurs et donneurs d’ordres de la filière électrique) pour faire émerger les principaux enjeux pour l’avenir de la filière ainsi que de nombreuses recommandations.

Elle a également conduit à la réalisation d’une cartographie qui permettra aux donneurs d’ordre de la filière électrique et plus largement des autres filières aval d’accéder rapidement et simplement à l’offre électronique française représentée par la profession. Elle sera un instrument majeur pour faciliter le développement de partenariats entre les acteurs industriels sur notre territoire.

La cartographie interactive est consultable sous ce lien.

Retrouvez également le rapport complet ainsi que le document de synthèse regroupant les principaux enseignements.

A l’occasion du débat présidentiel, la FIEEC publie sa plateforme de propositions au nom des filières électrique, électronique et de communication qu’elle représente. Les industries électro-technologiques sont des acteurs de premier plan de la relance. Elles garantissent l’autonomie technologique et numérique de la France et sont au cœur de l’innovation et de la réindustrialisation de nos territoires.

Situées en amont de l’ensemble des chaines de valeur industrielles, ces infrastructures et composants électro-technologiques irriguent l’ensemble de l’économie auprès de nombreux marchés de destination : bâtiment, automobile, e-santé, aéronautique, industrie du futur, biens de consommation, électronique, infrastructures numériques, smart grids…

Nos industries ont par ailleurs démontré leur capacité à apporter des solutions concrètes aux défis sociétaux et environnementaux, comme en attestent les révolutions récentes liées au télétravail ou la télémédecine. Plus que jamais, il nous appartient de réaffirmer la place de l’industrie française dans le monde : stratégiquement indépendante et fortement exportatrice, pourvoyeuse d’emplois, innovante, clef de voûte de la transition numérique et énergétique de notre pays.

Les propositions de la FIEEC s’articulent autour de 4 axes prioritaires :

1. Partir à la reconquête de notre souveraineté économique

La FIEEC propose de doter la France des outils nécessaires au renforcement de son autonomie stratégique et de garantir des règles commerciales internationales équitables pour les entreprises européennes.

2. Investir dans les infrastructures énergétiques et numériques 

Afin d’atteindre les objectifs européens de neutralité carbone en 2050 et d’accompagner la transition numérique, la FIEEC appelle à un déploiement accéléré des infrastructures nécessaires au travers notamment d’un grand plan d’investissement.

3. Soutenir l’innovation des filières stratégiques 

Sans innovation, il est vain de concevoir une réindustrialisation d’ampleur et durable de notre pays. Outre la nécessité de garantir des plans de formation ambitieux pour les filières électro-technologiques afin de conserver nos savoir-faire, la FIEEC demande la poursuite des dispositifs de soutien à l’innovation et notamment le financement de la R&D via le crédit impôt recherche.

4. Adapter les bâtiments aux révolutions sociétale, énergétique et numérique 

La rénovation des bâtiments ne pourra pas se limiter à la seule dimension énergétique, essentielle au demeurant, et doit intégrer les 3 révolutions sociétales en cours : le vieillissement de la population et le maintien à domicile, la transition énergétique et l’efficience des infrastructures numériques, pour permettre la télémédecine ou la pérennisation du télétravail.

Pour Laurent Tardif, président de la FIEEC : « Le rendez-vous démocratique de l’élection présidentielle est l’occasion d’un diagnostic et d’une réflexion sur l’avenir de notre société et de notre économie. Il doit nous permettre de débattre des meilleures solutions à apporter aux nouveaux défis , avec des acteurs stratégiques comme nos industries électro-technologiques qui sont les architectes de l’infrastructure primaire indispensable au développement de l’industrie française. »

Consultez le Livre Blanc Présidentielle 2022 de la FIEEC

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Décryptage de l’étude de REXECODE sur l’impact du numérique sur la réduction de l’empreinte carbone

 

Rexecode, premier centre de recherche privé en économie, a publié le 20 janvier dernier une étude portant sur l’impact du numérique sur la croissance économique et les émissions de gaz à effet de serre en France*. La conclusion est sans appel : l’essor du numérique est favorable à la croissance et à la réduction de l’empreinte carbone de la France !

Pour bien comprendre : l’empreinte carbone du numérique français (11 MtCo2e) est aux deux tiers importés, via la production et le transport de matériel depuis l’étranger, alors que le tiers restant est dû à l’électricité consommée par les matériels numérique. Cela représente donc 1.8% des émissions de GES nationales.

Le matériel numérique n’est donc pas directement émetteur de GES, c’est l’énergie nécessaire à sa production et à son fonctionnement qui est émettrice. C’est pourquoi l’empreinte carbone du numérique est en réalité très dépendante de l’intensité carbone de l’énergie des pays qui fabriquent et utilisent ce matériel. Or, l’intensité carbone de l’énergie française est particulièrement basse, deux fois inférieure à la moyenne mondiale. Avec de surcroit un mix énergétique français particulièrement décarboné, qui explique que le même appareil branché en France émet 10 fois moins de GES que s’il était branché en Chine. D’où l’intérêt d’œuvrer pour la réduction partielle voir totale de l’intensité carbone nécessaire à la fabrication et au fonctionnement du matériel numérique avec un mix d’énergie décarboné, et d’améliorer l’efficacité énergétique avec des matériels moins énergivores.

Les observations de cette étude conduisent à encourager le développement du numérique, tout en étant très attentif à l’efficacité et la sobriété énergétique des usages, à une bonne gestion de la durée de vie des appareils et de leur réemploi/ réparation ainsi qu’à la gestion des déchets et au recyclage.

Et plus encore, le numérique peut être favorable à la réduction des émissions de GES. Prenons un exemple d’actualité : une étude de l’Ademe** indique que la mise en place de télétravail à raison de 2.9 jours par semaine amène directement à une réduction de 13% des émissions de GES émises par un salarié moyen (26% en moins par l’arrêt des trajets quotidiens, et 13% de plus lié à la consommation accrue de chauffage et d’électricité à domicile). Or, ce télétravail est uniquement possible grâce au développement du numérique, que ce soit par le déploiement d’infrastructure ou l’équipement informatique. Le numérique permet également de suivre en temps réel la communication et l’optimisation des systèmes, qu’il s’agisse de la production d’électricité ou encore de la gestion du chauffage dans les bâtiments.

Et, cerise sur le gâteau : le numérique représente un véritable atout pour la croissance économique d’un pays ! L’étude démontre en effet que les pays ayant les secteurs numériques les plus développés sont ceux qui ont également connu la plus forte croissance sur les deux dernières décennies.

En conclusion, la transition écologique se fera grâce à une transition numérique, avec une meilleure utilisation de l’énergie, la possibilité de décarboner l’énergie nécessaire au numérique et, en prime, un renforcement de la croissance économique de notre pays.

Pour en savoir plus, retrouvez l’étude complète par ici

* l’étude est centrée sur la problématique économique globale du développement du numérique en tenant compte de ses conséquences sur les émissions de gaz à effet de serre, mais aussi sur le revenu national et la croissance économique. Elle n’aborde pas les aspects sociétaux et de gouvernance, les aspects cybersécurité, les aspects environnementaux autres que les émissions de gaz à effet de serres.

** Ademe 2015 « Evaluation de l’impact du télétravail & des tiers-lieux sur la réduction des consommations d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre et sur l’organisation des entreprises ».

 

La France s’est engagée à atteindre la neutralité carbone en 2050. Pour y arriver, et franchir avec succès la première échéance du « Fit for 55 », elle pourra compter sur la filière électrique qui y prendra toute sa part, soutenue par des politiques publiques ambitieuses.

Donner de la visibilité à tous les segments de la filière électrique est en effet une condition sine qua non pour lui permettre de sécuriser les plans d’investissement, de charge et d’embauches de ses entreprises sur le territoire national. Forte de 600.000 emplois en France, la filière regroupe plus de 8.500 entreprises parmi lesquelles des grands groupes, des ETI, des PME et des TPE.

Ces entreprises produisent, transportent ou distribuent une électricité décarbonée. Elles apportent des technologies électriques et numériques, des services et solutions intégrées pour l’industrie, le bâtiment, la mobilité, la ville et les territoires.

Les représentants de la Filière Electrique partagent leur diagnostic et leurs solutions pour relever les grands défis de la transition écologique.

Retrouvez la déclaration commune de la Filière Electrique, portée par 10 fédérations et associations professionnelles.

Pour ce 6e numéro, ELECTROTECH Mag a choisi de rendre hommage à la Présidence française de l’Union européenne qui a démarré le 1e janvier 2022( pour six mois) avec les regards croisés de Clément Beaune, Secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes, et Pierre Gattaz, Président de BusinessEurope.

Vous y découvrirez également un entretien exclusif avec Pierre Pelouzet, Médiateur des entreprises, qui revient sur la pénurie des matières premières et le rôle du comité de crise du BTP, ainsi  qu’un dossier spécial autour de la sécurisation du télétravail.

Et comme toujours, de nombreux articles sur l’actualité de nos industries, de nos syndicats adhérents et partenaires.

Excellente lecture !

Pour consulter le magazine cliquez-ici.

A l’occasion d’une réunion à Bercy le 13 décembre 2021 sur les tensions d’approvisionnements en présence de l’ensemble des filières industrielles dont la FIEEC, les représentants du gouvernement Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, Elisabeth Borne, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, et Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l’Industrie, ont annoncé un Plan d’accompagnement des entreprises affectées par ces tensions.

Parmi les principaux dispositifs de soutien à retenir :

  • La prolongation de l’octroi du Prêt garanti par l’Etat (PGE) jusqu’à fin juin 2022,
  • Le lancement d’un prêt Industrie de BPI France remboursable jusqu’à 10 ans,
  • La prolongation des avances remboursables et du prêt à taux bonifié jusqu’à fin juin 2022,
  • L’assouplissement de l’étalement des charges fiscales et sociales,
  • La continuité du dispositif d’activité partielle,
  • Le renforcement des pouvoirs de la médiation des entreprises…

La FIEEC se félicite de ces nouvelles mesures qui constituent des outils supplémentaires à la disposition des entreprises frappées par des difficultés de trésorerie liées aux tensions d’approvisionnements, notamment dans les secteurs de la sous-traitance électronique et des équipements électriques, notamment le second œuvre technique du bâtiment.

Cette annonce s’inscrit dans la continuité des alertes formulées à de nombreuses reprises par notre Fédération sur les difficultés rencontrées par nos industries, particulièrement en ce qui concerne les composants électroniques et les matières premières, qui peinent à fournir leurs clients malgré des carnets de commandes remplis.

Retrouvez toutes les informations sur le site du Ministère de l’Economie ainsi que le Communiqué de presse du gouvernement.

La France compte 27 millions de locaux éligibles aux offres FttH au deuxième trimestre 2021, soit plus de 6 millions en un an. Quant au nombre d’abonnements FttH, il a d’ores et déjà passé la barre des 12,4 millions, soit plus d’1 million en un trimestre. Dans ce contexte, Objectif Fibre s’est mobilisé avec l’ensemble de ses partenaires pour recenser les bonnes pratiques concernant l’installation de la fibre optique dans tout projet immobilier neuf ou rénové, toutes zones confondues.

« Avoir un accès au Très haut Débit avec la Fibre Optique dans son logement, c’est bien ! Mais avoir un accès qui fonctionne, c’est mieux ! »

La plateforme Objectif Fibre s’est emparé de la question avec l’ensemble de ses partenaires autour d’un webinaire qui s’est tenu le 7 décembre dernier.

Réunissant près de 300 professionnels et experts de la filière, cela a été l’occasion de répondre à cette problématique étape par étape : quelles sont les phases d’un raccordement réussi ? quelles sont les difficultés opérationnelles rencontrées ?quelles pistes de progrès envisager ?… En présence de Laure de La Raudiere, présidente de l’Arcep, de Sylvain Massonneau, vice-président du Pôle Habitat FFB, et de Frederic Motta, directeur général de WiredScore.

Avec comme point d’orgue la présentation du Guide 2022 regroupant l’information fiable, complète et bien calibrée pour réussir le raccordement de tous les immeubles neufs ou rénovés.

«Avec ce nouveau guide, rédigé de façon collaborative par l’ensemble des acteurs de la filière, Objectif Fibre met à la disposition de tous les acteurs un référentiel partagé de bonnes pratiques pour un déploiement pérenne et de qualité de la fibre dans les immeubles collectifs ou mixtes dans le neuf comme en rénovation » rappelle Marc LEBLANC, Président d’Objectif Fibre.

Accédez au Guide Objectif Fibre en accès libre : https://bit.ly/3y8UsZJ
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Élisabeth Borne, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion et Cédric O, secrétaire d’État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, ont signé ce jour avec Nicolas Guérin, président du comité stratégique de la filière des infrastructures numériques, un protocole-cadre national d’engagement de développement de l’emploi et des compétences (EDEC) pour la filière des infrastructures numériques.

La France, par l’action de l’Etat, des collectivités et des opérateurs de communications électroniques, est pleinement engagée vers la généralisation de la fibre prévue en fin 2025. Si cet effort industriel est unique en Europe, la filière[1] doit anticiper le ralentissement progressif des besoins en main d’œuvre à mesure de l’achèvement des déploiements, avec un pic d’emplois à mobiliser en 2022 (près de 40 000).

A l’inverse, la généralisation du très haut débit va permettre la création de nouveaux usages relevant du déploiement de la 5G, des territoires connectés, de l’internet des objets ou encore de data centers, qui entraîneront la formation de nouveaux écosystèmes industriels et la création de nouveaux métiers. Cette transition entre les besoins d’aujourd’hui et de demain doit être préparée, notamment en anticipant le besoin en compétences et en facilitant les mobilités professionnelles vers les emplois du secteur.

Ce nouvel accord d’engagement de développement de l’emploi et des compétences, qui fait suite à celui concernant la fibre optique (2017-2020), s’inscrit dans cette ambition. Il permettra de sécuriser l’emploi et les passerelles de formation vers les nouveaux métiers des infrastructures numériques. 13 000 entreprises, dont une majorité de TPE-PME, et plus de 140 000 emplois directs sont concernés.

 « Il est essentiel pour le Gouvernement d’accompagner le déploiement de l’innovation dans la filière des infrastructures numériques, qui irrigue l’ensemble de notre économie, par une politique active en matière d’emploi et de formation. », déclare Elisabeth Borne, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion.

« Le défi des compétences représente un enjeu-clé pour l’ensemble de la filière française des infrastructures numériques, qui sera confrontée à des besoins nouveaux dans les années à venir. La signature de ce protocole est décisive pour anticiper et préparer cette transition », déclare Cédric O, secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques

« Je me félicite de la signature de ce nouvel EDEC qui témoigne de la capacité de la filière des infrastructures numériques à se projeter dans l’avenir. […] Cet engagement témoigne par ailleurs du dynamisme et du poids de notre filière, puisque cet accord-cadre bénéficiera à environ 13 000 entreprises et plus de 140 000 emplois directs, pour environ 40 milliards d’euros de chiffre d’affaires » indique Nicolas Guérin, président du comité stratégique de la filière des infrastructures numériques.

[1] Branches du Bâtiment et des Travaux Publics (FFB, FFIE, FNTP, SERCE), branches de la Métallurgie (UIMM, FIEEC, SYCABEL, AFNUM, IGNES), branche des Télécommunications (HUMAPP, FFTélécoms, INFRANUM). Branches du Bâtiment et des Travaux Publics (FG-FO Construction, CFE-CGC BTP, FNCB CFDT, BATI-MAT-TP CFTC, FNSCBA – CGT), branche de la Métallurgie (CFE-CGC, FO Métallurgie, C.F.D.T., C.G.T.), branche des télécommunications (F3C-CFDT, CFTC Media+, FCCS CFE-CGC, FO Com, CGT-FAPT).

 

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