La FIEEC, avec les 15 autres organisations nationales et européennes cosignataires de cette position commune, représentent l’ensemble des acteurs industriels des semi-conducteurs.

Ces semi-conducteurs sont au cœur de nos transitons numériques et écologiques. Parce qu’ils sont essentiels pour les technologies de décarbonations mais aussi pour lutter contre la fracture numérique, il est crucial d’en assurer un approvisionnement stable et sécurisé.

Ces semi-conducteurs sont des matériaux capables de conduire l’électricité et ce qui les rend si importants, c’est leur présence dans la quasi-totalité des technologies du quotidien : de l’électroménager aux ordinateurs, et passant par nos véhicules. Or, la production mondiale de ces matériaux est assurée par Taïwan à 50% ! Les pays leaders dans le domaine après Taïwan sont la Corée du Sud, le Japon, la Chine et les Etats-Unis, alors que l’UE n’arrive qu’en 6ème position.

Or aujourd’hui, nous faisons face à une pénurie de ces semi-conducteurs mettant en péril l’ensemble des industries technologiques.

C’est pour ces raisons qu’aujourd’hui, l’ensemble des acteurs de la filière signent cette position commune, pour permettre à l’Europe d’atteindre sa souveraineté technologique et pour nous permettre d’accomplir nos transitions écologiques et numériques !

Pour parvenir à relever ses défis, il est essentiel que l’Union Européenne :

  • Se concentre sur des investissements permettant de rendre l’Europe plus compétitive ;
  • Implique les industriels dans la gouvernance futur du « European Chips Act » ;
  • Elabore des stratégies pour répondre aux crises d’approvisionnement ;
  • Et coopère avec des acteurs hors de l’UE partageant les mêmes ambitions.

Pour retrouver la position commune, cliquez ici.

Le 14 avril, experts et industriels se sont réunis autour pour notre désormais habituelle rencontre de l’innovation technologique. Organisée par la FIEEC, elle portait cette fois-ci sur le train à hydrogène.

Grâce à la présentation conjointe de Philippe Tardivon (SNCF) et de Kaïs Albouchi (Alstom transport), le train à hydrogène n’a plus aucun secret pour les participants à notre Club de l’innovation technologique !

Mais quel lien avec notre transition écologique ? Il est important de savoir que l’hydrogène est considéré comme vert en fonction de la manière dont il est produit, plus précisément de comment l’électricité nécessaire à l’électrolyse de l’eau (la séparation de la molécule H2O en H et O2) est produite. Donc si l’électricité est verte, l’hydrogène est vert. C’est pour cela qu’en France, où notre mix énergétique est vertueux en termes d’émission de GES, l’hydrogène est particulièrement intéressant.

Que vient faire l’utilisation de l’hydrogène dans le cadre du transport ferroviaire ? Il est bon de savoir que 63.3% des émissions de GES sont causé par les trains TER, dont la moitié fonctionnent encore au diesel. La question qui s’est alors posée à la SNCF est « Comment décarboner notre réseau TER ? ». Il y avait alors deux possibilités : électrifier le réseau, ce qui couterait environ 1M€ du kilomètre en plaine, ou 2.5M€ du kilomètres en montagne, des sommes colossales. Il s’est alors imposé une seconde option : changer la source d’énergie des TER, pour passer à l’hydrogène.

C’est ainsi qu’est né le iLint, le train diesel devenu le premier train à hydrogène du monde. Mais comment fonctionne un train à hydrogène ?

Un train à hydrogène est propulsé par un moteur électrique dont l’alimentation est assurée par une pile à combustible, elle-même alimenté en hydrogène stocké à même le train, sous forme gazeuse. L’oxygène présent dans l’air ambiant est combiné à l’hydrogène au sein de la pile, ce qui produit alors de l’électricité pouvant faire fonctionner le moteur électrique. En somme, un train à hydrogène est un train électrique produisant sa propre électricité à bord ! Cela permet ainsi d’éviter le problème majeur du stockage de l’électricité.

Le train à hydrogène est un exemple concret d’innovation nous menant vers notre transition écologique. Mais l’utilisation de l’hydrogène ne se cantonne pas au ferroviaire, bien évidemment. Et les différentes stratégies nationales d’investissement dans l’hydrogène vert nous montre qu’à l’avenir, l’on pourrait assister à une véritable économie de l’hydrogène.

De quoi animer nos futurs Club de l’Innovation Technologique !

Pour retrouver la présentation de nos intervenants, cliquez-ici.

Le 17 février dernier, experts et industriels se sont réunis pour la 6ème rencontre de l’innovation technologique sur le thème de l’ordinateur quantique.

Grâce aux deux interventions de grande qualité de nos invités Olivier Ezratty, enseignant-chercheur à l’université Savoie Mont Blanc et Jean-François Bobier, Partner&Director chez BCG, spécialisé sur des questions deeptech, nous avons pu mettre en lumière les défis que représentent l’ordinateur quantique, mais aussi les fantasmes qu’amènent cette innovation.

Mais quelle différence entre un ordinateur classique et un ordinateur quantique ? Si tous deux sont des machines de calcul, l’ordinateur quantique effectue les calculs d’une manière différente, grâce à la superposition quantique. C’est-à-dire qu’au lieu d’utiliser les bits classiques (0 ou 1), l’ordinateur quantique va utiliser des qubits, capables d’être deux états superposés en même temps, à la fois 1 et 0.

Cette nouvelle perspective technologique requiert ainsi de nouvelles manières de travailler : des algorithmes d’une autre sorte (le quirk par exemple), qu’il faut repenser de 0, mais aussi une réflexion sur les champs d’application de cette nouvelle technologie. Du Deep learning à de l’optimisation de trajets, les promesses de l’ordinateur quantique ouvrent tout un nouveau champ des possibles.

Mais il ne faut pas pour autant croire à la « suprématie quantique » comme l’annonçait google il y a quelques années : l’impossibilité actuelle de dépasser les 50 qubits pour le moment limite drastiquement les applications de l’ordinateur quantique. Pour le moment, son application encore trop spécialisée l’empêche d’atteindre le rang de révolution technologique mais la décennie à venir est crucial, et les acteurs le savent : des universités américaines aux géants du numérique en passant par le CNRS, tous avancent leurs billes pour être les premiers à atteindre la véritable « suprématie quantique ».

A l’occasion du débat présidentiel, la FIEEC publie sa plateforme de propositions au nom des filières électrique, électronique et de communication qu’elle représente. Les industries électro-technologiques sont des acteurs de premier plan de la relance. Elles garantissent l’autonomie technologique et numérique de la France et sont au cœur de l’innovation et de la réindustrialisation de nos territoires.

Situées en amont de l’ensemble des chaines de valeur industrielles, ces infrastructures et composants électro-technologiques irriguent l’ensemble de l’économie auprès de nombreux marchés de destination : bâtiment, automobile, e-santé, aéronautique, industrie du futur, biens de consommation, électronique, infrastructures numériques, smart grids…

Nos industries ont par ailleurs démontré leur capacité à apporter des solutions concrètes aux défis sociétaux et environnementaux, comme en attestent les révolutions récentes liées au télétravail ou la télémédecine. Plus que jamais, il nous appartient de réaffirmer la place de l’industrie française dans le monde : stratégiquement indépendante et fortement exportatrice, pourvoyeuse d’emplois, innovante, clef de voûte de la transition numérique et énergétique de notre pays.

Les propositions de la FIEEC s’articulent autour de 4 axes prioritaires :

1. Partir à la reconquête de notre souveraineté économique

La FIEEC propose de doter la France des outils nécessaires au renforcement de son autonomie stratégique et de garantir des règles commerciales internationales équitables pour les entreprises européennes.

2. Investir dans les infrastructures énergétiques et numériques 

Afin d’atteindre les objectifs européens de neutralité carbone en 2050 et d’accompagner la transition numérique, la FIEEC appelle à un déploiement accéléré des infrastructures nécessaires au travers notamment d’un grand plan d’investissement.

3. Soutenir l’innovation des filières stratégiques 

Sans innovation, il est vain de concevoir une réindustrialisation d’ampleur et durable de notre pays. Outre la nécessité de garantir des plans de formation ambitieux pour les filières électro-technologiques afin de conserver nos savoir-faire, la FIEEC demande la poursuite des dispositifs de soutien à l’innovation et notamment le financement de la R&D via le crédit impôt recherche.

4. Adapter les bâtiments aux révolutions sociétale, énergétique et numérique 

La rénovation des bâtiments ne pourra pas se limiter à la seule dimension énergétique, essentielle au demeurant, et doit intégrer les 3 révolutions sociétales en cours : le vieillissement de la population et le maintien à domicile, la transition énergétique et l’efficience des infrastructures numériques, pour permettre la télémédecine ou la pérennisation du télétravail.

Pour Laurent Tardif, président de la FIEEC : « Le rendez-vous démocratique de l’élection présidentielle est l’occasion d’un diagnostic et d’une réflexion sur l’avenir de notre société et de notre économie. Il doit nous permettre de débattre des meilleures solutions à apporter aux nouveaux défis , avec des acteurs stratégiques comme nos industries électro-technologiques qui sont les architectes de l’infrastructure primaire indispensable au développement de l’industrie française. »

Consultez le Livre Blanc Présidentielle 2022 de la FIEEC

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Décryptage de l’étude de REXECODE sur l’impact du numérique sur la réduction de l’empreinte carbone

 

Rexecode, premier centre de recherche privé en économie, a publié le 20 janvier dernier une étude portant sur l’impact du numérique sur la croissance économique et les émissions de gaz à effet de serre en France*. La conclusion est sans appel : l’essor du numérique est favorable à la croissance et à la réduction de l’empreinte carbone de la France !

Pour bien comprendre : l’empreinte carbone du numérique français (11 MtCo2e) est aux deux tiers importés, via la production et le transport de matériel depuis l’étranger, alors que le tiers restant est dû à l’électricité consommée par les matériels numérique. Cela représente donc 1.8% des émissions de GES nationales.

Le matériel numérique n’est donc pas directement émetteur de GES, c’est l’énergie nécessaire à sa production et à son fonctionnement qui est émettrice. C’est pourquoi l’empreinte carbone du numérique est en réalité très dépendante de l’intensité carbone de l’énergie des pays qui fabriquent et utilisent ce matériel. Or, l’intensité carbone de l’énergie française est particulièrement basse, deux fois inférieure à la moyenne mondiale. Avec de surcroit un mix énergétique français particulièrement décarboné, qui explique que le même appareil branché en France émet 10 fois moins de GES que s’il était branché en Chine. D’où l’intérêt d’œuvrer pour la réduction partielle voir totale de l’intensité carbone nécessaire à la fabrication et au fonctionnement du matériel numérique avec un mix d’énergie décarboné, et d’améliorer l’efficacité énergétique avec des matériels moins énergivores.

Les observations de cette étude conduisent à encourager le développement du numérique, tout en étant très attentif à l’efficacité et la sobriété énergétique des usages, à une bonne gestion de la durée de vie des appareils et de leur réemploi/ réparation ainsi qu’à la gestion des déchets et au recyclage.

Et plus encore, le numérique peut être favorable à la réduction des émissions de GES. Prenons un exemple d’actualité : une étude de l’Ademe** indique que la mise en place de télétravail à raison de 2.9 jours par semaine amène directement à une réduction de 13% des émissions de GES émises par un salarié moyen (26% en moins par l’arrêt des trajets quotidiens, et 13% de plus lié à la consommation accrue de chauffage et d’électricité à domicile). Or, ce télétravail est uniquement possible grâce au développement du numérique, que ce soit par le déploiement d’infrastructure ou l’équipement informatique. Le numérique permet également de suivre en temps réel la communication et l’optimisation des systèmes, qu’il s’agisse de la production d’électricité ou encore de la gestion du chauffage dans les bâtiments.

Et, cerise sur le gâteau : le numérique représente un véritable atout pour la croissance économique d’un pays ! L’étude démontre en effet que les pays ayant les secteurs numériques les plus développés sont ceux qui ont également connu la plus forte croissance sur les deux dernières décennies.

En conclusion, la transition écologique se fera grâce à une transition numérique, avec une meilleure utilisation de l’énergie, la possibilité de décarboner l’énergie nécessaire au numérique et, en prime, un renforcement de la croissance économique de notre pays.

Pour en savoir plus, retrouvez l’étude complète par ici

* l’étude est centrée sur la problématique économique globale du développement du numérique en tenant compte de ses conséquences sur les émissions de gaz à effet de serre, mais aussi sur le revenu national et la croissance économique. Elle n’aborde pas les aspects sociétaux et de gouvernance, les aspects cybersécurité, les aspects environnementaux autres que les émissions de gaz à effet de serres.

** Ademe 2015 « Evaluation de l’impact du télétravail & des tiers-lieux sur la réduction des consommations d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre et sur l’organisation des entreprises ».

 

La France s’est engagée à atteindre la neutralité carbone en 2050. Pour y arriver, et franchir avec succès la première échéance du « Fit for 55 », elle pourra compter sur la filière électrique qui y prendra toute sa part, soutenue par des politiques publiques ambitieuses.

Donner de la visibilité à tous les segments de la filière électrique est en effet une condition sine qua non pour lui permettre de sécuriser les plans d’investissement, de charge et d’embauches de ses entreprises sur le territoire national. Forte de 600.000 emplois en France, la filière regroupe plus de 8.500 entreprises parmi lesquelles des grands groupes, des ETI, des PME et des TPE.

Ces entreprises produisent, transportent ou distribuent une électricité décarbonée. Elles apportent des technologies électriques et numériques, des services et solutions intégrées pour l’industrie, le bâtiment, la mobilité, la ville et les territoires.

Les représentants de la Filière Electrique partagent leur diagnostic et leurs solutions pour relever les grands défis de la transition écologique.

Retrouvez la déclaration commune de la Filière Electrique, portée par 10 fédérations et associations professionnelles.

Élisabeth Borne, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion et Cédric O, secrétaire d’État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, ont signé ce jour avec Nicolas Guérin, président du comité stratégique de la filière des infrastructures numériques, un protocole-cadre national d’engagement de développement de l’emploi et des compétences (EDEC) pour la filière des infrastructures numériques.

La France, par l’action de l’Etat, des collectivités et des opérateurs de communications électroniques, est pleinement engagée vers la généralisation de la fibre prévue en fin 2025. Si cet effort industriel est unique en Europe, la filière[1] doit anticiper le ralentissement progressif des besoins en main d’œuvre à mesure de l’achèvement des déploiements, avec un pic d’emplois à mobiliser en 2022 (près de 40 000).

A l’inverse, la généralisation du très haut débit va permettre la création de nouveaux usages relevant du déploiement de la 5G, des territoires connectés, de l’internet des objets ou encore de data centers, qui entraîneront la formation de nouveaux écosystèmes industriels et la création de nouveaux métiers. Cette transition entre les besoins d’aujourd’hui et de demain doit être préparée, notamment en anticipant le besoin en compétences et en facilitant les mobilités professionnelles vers les emplois du secteur.

Ce nouvel accord d’engagement de développement de l’emploi et des compétences, qui fait suite à celui concernant la fibre optique (2017-2020), s’inscrit dans cette ambition. Il permettra de sécuriser l’emploi et les passerelles de formation vers les nouveaux métiers des infrastructures numériques. 13 000 entreprises, dont une majorité de TPE-PME, et plus de 140 000 emplois directs sont concernés.

 « Il est essentiel pour le Gouvernement d’accompagner le déploiement de l’innovation dans la filière des infrastructures numériques, qui irrigue l’ensemble de notre économie, par une politique active en matière d’emploi et de formation. », déclare Elisabeth Borne, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion.

« Le défi des compétences représente un enjeu-clé pour l’ensemble de la filière française des infrastructures numériques, qui sera confrontée à des besoins nouveaux dans les années à venir. La signature de ce protocole est décisive pour anticiper et préparer cette transition », déclare Cédric O, secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques

« Je me félicite de la signature de ce nouvel EDEC qui témoigne de la capacité de la filière des infrastructures numériques à se projeter dans l’avenir. […] Cet engagement témoigne par ailleurs du dynamisme et du poids de notre filière, puisque cet accord-cadre bénéficiera à environ 13 000 entreprises et plus de 140 000 emplois directs, pour environ 40 milliards d’euros de chiffre d’affaires » indique Nicolas Guérin, président du comité stratégique de la filière des infrastructures numériques.

[1] Branches du Bâtiment et des Travaux Publics (FFB, FFIE, FNTP, SERCE), branches de la Métallurgie (UIMM, FIEEC, SYCABEL, AFNUM, IGNES), branche des Télécommunications (HUMAPP, FFTélécoms, INFRANUM). Branches du Bâtiment et des Travaux Publics (FG-FO Construction, CFE-CGC BTP, FNCB CFDT, BATI-MAT-TP CFTC, FNSCBA – CGT), branche de la Métallurgie (CFE-CGC, FO Métallurgie, C.F.D.T., C.G.T.), branche des télécommunications (F3C-CFDT, CFTC Media+, FCCS CFE-CGC, FO Com, CGT-FAPT).

 

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La FIEEC est partenaire de l’édition 2021 des Rencontres Internationales de la French Tech (RIFT) de Business France qui aura lieu le mercredi 17 novembre prochain.

Malgré le contexte, les entreprises de la French Tech ont montré en 2020 et 2021 leur dynamisme, leur agilité et leur résilience, notamment à l’export. Beaucoup d’entre elles ont réussi à saisir des opportunités liées à l’accélération importante de la digitalisation des économies.

La French Tech semble aujourd’hui en en pole position européenne pour la reprise. Evolution positive de l’activité export, climat des affaires favorable, levées de fonds record et nouvelles licornes… autant de signaux positifs qui semblent présager de la capacité de l’écosystème à continuer son accélération en 2022.

Au programme :

  • Une plénière centrée sur un état des lieux de la tech dans le monde et des opportunités émergentes à saisir, avec la présence dans le panel de Clara CHAPPAZ, nouvelle Directrice de Mission French Tech,
  • Des ateliers qui s’intéressent à maitriser ses risques à l’international avec un zoom sur les Etats-Unis et les perspectives à l’international du très haut débit,
  • Des RDV en one-to-one (physiques ou virtuels) avec plus d’une quinzaine d’experts pays et tech sur le Nigeria, la Turquie, la Suisse, l’Allemagne, les Etats-Unis, l’Espagne, le Portugal, le Danemark, l’Islande, la Finlande, l’Estonie, la Suède, la Roumanie, la Cote d’Ivoire, l’Autriche, la Pologne, le Moyen-Orient, le Royaume-Uni et l’Irlande.

 

 

Plus que la reprise, c’est la conquête que visent aujourd’hui les entreprises innovantes françaises. Participer à l’émergence de leaders technologiques européens en aidant les entreprises à se projeter de nouveau à l’international plus rapidement et plus efficacement. Tel est l’objectif des RIFT 2021 !

 

Inscrivez-vous par ici sans tarder.

 

Pour cette édition 2021, la FIEEC a eu le plaisir de renouveler son partenariat auprès de CES Unveiled Paris qui s’est tenu le 19 octobre dernier au Palais Brongniart.

En présence de Cédric O, Secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, cela a été l’occasion de montrer de quelle manière l’innovation contribue à une plus grande durabilité. « C’était formidable de vivre cette passion et de partager des points de vue sur le rôle clé que l’industrie technologique peut et doit jouer dans la création d’un avenir meilleur » a déclaré Gary Shapiro, Président de la Consumer Technology Association (CTA).

Depuis plus de 50 ans, le CES est la scène mondiale de l’innovation. Plus de 150 startups de France et des Pays-Bas ont d’ailleurs rejoint Eureka Park cette année, en plus des 1100 entreprises qui se sont engagées à exposer à Las Vegas.

Depuis que les startups françaises ont fait leurs débuts au CES 2014, leur nombre est passé de plusieurs dizaines à plus de 300 en 2020.

Treize lauréats du CES 2022 Innovation Award de France ont enfin été annoncées, allant des technologies portables axées sur la santé et des technologies vertes à l’éco-conception et à l’énergie intelligente. Ces innovations incarnent en quelque sorte l’idéal du Président de la République, Emmanuelle Macron, de « la technologie au service du grand nombre […] pour le bien commun ».

A n’en pas douter, le CES 2022 offrira aux entreprises du monde entier, et de toutes tailles, l’opportunité de lancer leurs produits, de créer des marques et de former des partenariats.

Visitez sans tarder le site du CES Tech.

Dans le contexte de crise sanitaire qui a mis l’ensemble du pays à rude épreuve, une mission d’information sur la résilience nationale a été engagée le 30 juin 2021 à l’Assemblée nationale sur les moyens d’anticiper et de s’armer face à de nouvelles menaces.  Et ce à tous les niveaux de l’organisation – sur le plan de l’ingénierie, de la logistique et des moyens mobilisés – avec l’éclairage des acteurs du territoire, soignants, entrepreneurs, industriels, force de l’ordre et associations.

Cette mission s’attache à analyser les principaux risques qui pèsent sur le pays – parmi lesquels les ruptures d’approvisionnements en énergie, le risque cyber, biologique et sanitaire ou encore les risques naturels et technologiques.. – et à évaluer la capacité des institutions, de la société mais également de l’économie et des citoyens à y faire face.

Le 15 septembre dernier, le président de la FIEEC M. Laurent TARDIF est donc intervenu pour rappeler le soutien sans faille des industries électro-technologiques pour permettre à notre pays d’être plus résilient face à une crise. D’abord, en anticipant les risques et en investissant pour être prêt le jour venu. Ensuite en maintenant les capacités de production actives et proches du territoire national, autant que possible. En soutenant en permanence l’innovation, notamment sous l’impulsion de la commande publique dans le cadre de la passation des marchés. Et enfin en misant sur la capacité de maintenance, en termes de qualité constante des équipements, de sécurité mais également de formation des professionnels. L’occasion également de rappeler combien les entreprises de l’électro-technologie s’engagent dans des objectifs de décarbonation ambitieux.

Pour visionner l’intervention de la FIEEC, accédez au replay de la table ronde (03 :20 :32’)